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Miséricorde, il en faut peu pour rendre heureux #pélédupuy 2016 #6

Les 2 et 3 avril 2016 dernier, j’ai participé au pèlerinage du Puy 2016 (#peledupuy ). J’ai vraiment été bénie, et j’ai voulu partager avec vous ce que j’ai vécu durant ce temps fort qui marque aussi l’entrée dans le deuxième trimestre de l’année. L’occasion donc de se faire un bilan personnel dans la façon dont on a abordé cette année 2016.

Pour ceux qui ne le connaissent pas, le pélé du Puy est un pèlerinage inter-diocésain Rhône-Alpes et Auvergne. Il était déjà à sa neuvième édition et c’était la première fois que j’y participais. Il se fait en plusieurs routes, qui partent de différents diocèses (petit clin d’œil aux polonais qui y étaient cette année), et qui se rejoignent au Puy-en-Velay. Le thème de cette année était : Miséricorde, il en faut peu pour rendre heureux. Rien de bien étonnant, lorsqu’on sait que cette année a été placée sous le signe de la miséricorde. L’Église en effet nous invite à la vivre, la découvrir ou redécouvrir, mais aussi et surtout à l’expérimenter dans notre vie de foi.

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Les pèlerins au départ de Saint-Paulien le samedi matin après le petit déjeuner et la prière des laudes.

Tout au long du week-end, il y a des temps de prières, louanges, adoration, témoignages, catéchèses, enseignements, Messes, etc. Le départ se fait le samedi matin en bus jusqu’au point de départ de la randonnée à pied selon les routes, jusqu’à Saint-Paulien, environ 3h de marche à travers la campagne. Le lendemain, après le petit-déjeuner et la prière des Laudes, de nouveau, les pèlerins prennent la route jusqu’au Puy-en-Velay pour un peu plus de 3h et demi de marche.

Pour en venir directement à mon propos, ce que je souhaite vous partager comme expérience vécue se résume dans ce message :

« Tu es aimé(e )de Dieu, sois fidèle à ton baptême ! »

Lorsque cette phrase m’a été donnée, je dis bien donnée parce que c’est quelque chose qu’il faut voir comme un don à garder et inscrire au fond de soi car c’est une richesse. J’étais tellement touchée, émue que l’on me dise que j’étais aimée de Dieu, et que ma relation d’amour avec Lui a déjà été scellée par mon baptême auquel je dois être fidèle. Cette invitation est donc un appel à être fidèle dans ma relation avec Dieu, à répondre favorablement à son amour pour moi, en l’aimant en retour. Non pas que je ne me savais pas aimée par Lui, mais parce que le fait de l’entendre donne une toute autre dimension à cette réalité. Nous aimons tellement nous reposer sur nos acquis, tout comme avec notre baptême, oubliant que celui-ci doit continuellement se renouveler.

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L’entrée dans l’église au Puy-en-Velay

Pour resituer rapidement le contexte, c’est lorsque les pèlerins arrivent à l’église pour la célébration eucharistique qu’on leur remet l’écharpe du pèlerinage, à l’effigie de Notre Dame du Puy. Avant d’entrer dans l’église, elle nous est remise avec ce message fort, par les prêtres, comme pour marquer notre appartenance au Christ, et conclure ces deux jours de marche, de prière, de méditation et de louange. Cette étape du pèlerinage m’a conduit à m’interroger sur notre baptême.

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Dans le bus, en route pour Grenoble.

J’étais très jeune lorsque j’ai été baptisée. Dans ce cas, ce sont mes parents qui ont pris l’engagement de me faire baptiser, et donc de me consacrer au Seigneur, non pas par ma propre foi, mais par la leur. Cependant, en grandissant, nos parents ne sont plus garants de notre engagement. Nous choisissons librement d’honorer cet engagement ou pas. J’aimerais donc vous interpeller, vous tous qui me lirez, sur cet engagement. Pourquoi ? Tout simplement parce que nous pensons toujours qu’après avoir reçu le baptême, il n y a plus rien à faire concernant notre cheminement de foi. Je vous assure que c’est une grave erreur. Le baptême doit être appréhendé comme un engagement perpétuel, que nous renouvelons chaque jour. Tout comme des époux ont besoin de se souvenir chaque jour leur engagement mutuel, il en va de même dans notre relation avec le Seigneur. Chaque jour qu’il nous est donné de vivre est une bénédiction, et surtout l’occasion de renouveler continuellement notre engagement baptismal, et donc notre engagement d’amour envers Lui.

Alors, peu importe les circonstances dans lesquelles tu te trouves actuellement, peu importe les difficultés auxquelles tu fais face, tu dois prendre conscience que quelqu’un t’aime, mais ne se présentera à toi que si tu réponds favorablement à son amour. Choisis-tu d’aimer ? Car c’est un choix avant tout. Jamais personne ne te forcera à l’aimer, et jamais le Seigneur ne te forcera à l’aimer. C’est une décision librement consentie. Si tu veux l’aimer davantage, je te dirai tout simplement : souviens-toi de ton baptême !

Grâce-No.

Grâce-No

J'aide et encourage les femmes à se développer intégralement (corps, âme, esprit) pour devenir authentiques et embrasser leur vocation (fille, épouse, mère) pour rayonner au monde. Sur cette plateforme d'inspiration chrétienne je parle de divers sujets, dont la foi, le célibat, les rencontres, le couple, le mariage, ...

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